Les tartes à la crème politiciennes : Comme on ne peut pas juger tous les politiciens véreux, tous les ministres incompétents, toutes les « ministresses » droguées (mais non mazoutées), tous les présidents ou chanceliers traîtres à leurs patries et vendus au nouveau totalitarisme de la pensée unique, tous les communistes qui pendant des décennies ont tranquillement assassiné des peuples, on nous sort d'un côté le spectre d'un nazisme qui renaîtrait en Autriche et de l'autre la contestation du bulletin de santé d'un encombrant prisonnier politique chilien.
C'est bien. C'est l'Europe de Maastricht et d'Amsterdam, celle dont la monnaie a dévalué avec constance jusqu'à obtenir la parité dollar, celle dont les fonctionnaires ne savent plus très bien à quelle fonction fonctionner, ni à quelle commission rapporter.

La Turquie candidat reconnu à l'intégration dans l'Europe d'Amsterdam : C'était prévu, cela n'a surpris personne, sauf les gogos de l'Europe qui promettaient que cela était impossible et qui sont désormais à la recherche de bonnes raisons à cette poursuite de l'islamisation du vieux continent.

La monté musulmane dans la zone de la Volga : Peut-être encouragés par l'attitude de l'OTAN et de l'alliance américano-européenne, le Tatarstan, le Bachkortostan et la Tchouvachie (à l'ouest de l'Oural et au nord du Kazakhstan) ont démarré un processus séparatiste qui pourrait bien devenir un prochain foyer de tension. C'est en Tchouvachie que l'assemblée des peuples turcs a désormais son siège. Au cours de sa dernière réunion, la Turquie a été proclamée « nouveau centre de gravité et voie autonome vers l'Occident ». Preuve, s'il en était besoin, du danger d'islamisation de l'Europe en cas d'intégration de la Turquie à l'union européenne. Mais n'est-ce pas là justement un des vœux de la Maison Blanche ?

Nouvelle monnaie au Kosovo : Par décision de leur Gauleiter, M. Bernard Kouchner, les Kosovars ont désormais le plaisir de payer en Deutsch Marks. …Quelle autres preuves sont-elles nécessaires ?.

Le prochain président de l'union européenne est également président de l'internationale socialiste : Les compatriotes de Monsieur António Gutteres commencent à trouver que voilà beaucoup de fonctions entre les mains d'un seul homme, et de s'inquiéter que ses fonctions non nationales s'exercent au détriment de celle pour laquelle il a été élu le 10 octobre dernier : premier ministre du Portugal.

10 ans sans le mur : Il y a plus de 3.600 jours que le mur de la honte est tombé. Par l'union de deux forces, l'une morale et politique, l'autre politique et militaire. Le Pape Jean-Paul II et Lech Walesa ont fait plier le pouvoir polonais que l'URSS a laissé signé les accords de Gdansk. Le président Reagan (qui n'appartenait, semble-t-il, à aucun des clubs de la pensée unique) a joué la carte de la course à l'armement de haute technologie (l'initiative de défense stratégique ou « guerre des étoiles ») et a acculé le système communiste à la ruine.
Mais la bête n'est pas morte, la France a le triste privilège de disposer encore d'un parti communiste officiel que les multiples assassinats perpétrés par ses complices soviétiques n'ont pas fait interdire.

Bourse : La bourse s'envole et nos commentateurs en perdaient le souffle le 10 novembre dernier : la place de Paris était passée devant celle de Francfort !
Ce qu'a discrètement ajouté le patron de la bourse parisienne, c'est que 45% de notre capitalisation boursière étaient constitués par les fonds de pensions américains. Outre le fait qu'il y a quelque chose d'assez terne à faire fructifier l'avoir des vieilles américaines - pourquoi ne pas plutôt enrichir nos mères (mais il est vrai que Jospin ne le veut pas) -, il n'y a rien de plus volatile qu'un tel investisseur.

Allemagne : Depuis qu'il est réunifié, notre voisin d'outre-Rhin prend de moins en moins de gants dans l'affirmation de ses prétentions : forte de la banque centrale européenne de Francfort, l'Allemagne vient de demander à ce que ce soit un allemand qui remplace M. Camdessus au poste de Président du Fond Monétaire International.
Il est vrai qu'elle reconstituait récemment son industrie chimique et pharmaceutique avec le rachat par Hoechst d'un des plus beaux fleurons français, Rhône-Poulenc. Puis ce fut de la formation du groupe aéronautique EADS, correspondant à la fusion d'Aérospatiale Matra avec la socété allemande Dasa. On a beau dire que la fusion se fait à 50/50, l'analyse de l'actionnariat démontre clairement le poids de l'union du groupe allemand, face à un actionnariat français divisé et à un marché toujours incertain.
Rappelons que le chancelier allemand Schröder, en prenant ses fonctions, avait déclaré : « Il faut défendre les intérêts nationaux des Allemands avec une plus grande conscience de notre propre valeur ».

Quelle fut la vraie raison des frappes de l'OTAN sur la Yougoslavie ?
A regarder de près les événements des vingt dernières années, on se rend compte qu'à l'exception de la crise du Moyen-Orient où Israël est engagé, la politique étrangère américaine a été dictée par le souci de préserver les puits de pétrole de la zone, où les intérêts de ses compagnies, telles Exxon, sont énormes. Tout ce qui de près ou de loin fait courir un risque à cette partie du monde semble être un casus belli pour les Etats-Unis. De là, un intérêt prioritaire pour tout ce qui touche au monde musulman, pour lequel l'Arabie Saoudite est le pays saint par excellence. La présence de troupes américaines y est déjà suffisamment scandaleuse aux yeux des mollahs. Il faut donc présenter l'Oncle Sam comme le défenseur des musulmans. Un signe en faveur de cette théorie pourrait également être vu dans la capture à Nairobi de M. Ochalan, chef du PKK (parti révolutionnaire kurde). PKK / UCK, la consonance est même proche. Pourtant les américains décapitent l'un et arment l'autre. C'est que, outre cette hypothèse musulmane, il y a en Turquie quelques importantes bases américaines.
Toujours est-il que, s'il faut en croire certains journalistes de la presse libre, les participants de la récente réunion du Bilderberg (juin 99 à Sintra / Portugal) ont évoqué la possibilité de constituer la Grande Albanie (lire l'ordre du jour de cette réunion à la page sur les grands clubs)
On entend parfois cette autre hypothèse selon laquelle l'Amérique, pour s'assurer la maîtrise du monde, pourrait favoriser l'islamisation d'une grande partie du monde, et singulièrement de l'Europe. L'Islam n'engendrant généralement pas de grandes découvertes, l'étendre permettrait de limiter la concurrence. Mais si les intérêts américains pouvaient inspirer une telle politique, on ne voit pas ce que la France viendrait faire dans cette galère. A moins d'avoir été bernée. Ou achetée.

Vers la balkanisation de l'Europe : Les événements serbes ne cachent-ils pas une autre réalité, qui consisterait à faire éclater les nations européennes en petits morceaux, des provinces ou des régions bénéficiant d'une autonomie plus ou moins avancée ?
On peut à bon droit se le demander en observant l'animation chez certains activistes régionaux. On a vu il y a quelques mois le premier ministre britannique accorder aux écossais un parlement spécifique, l'Irlande du Nord a un statut qui évolue également en ce sens.
Si, comme nous le supposons, l'Europe fédérale est l'étape qui va suivre Amsterdam (si tant est qu'elle ne soit pas déjà engagée), morceler les nations pour les faire disparaître permettrait d'instaurer le bloc européen. Ce ne serait pas une nation, encore moins une patrie (trop dangereux pour l'étape mondialiste suivante) mais un magmas soumis au bon vouloir des grands groupes et des grands « clubs ».

La dévaluation de l'euro : On nous avait dit que l'euro était la panacée universelle , qu'avec lui nous n'avions plus à craindre la misère, qu'il était la preuve de la force économique européenne.
Depuis son lancement au 1er janvier 1999, où il cotait 1,18 dollars, il n'a pas arrêté de chuter pour atteindre 1,002 dollar. Cela représente 15% de dévaluation face à la devise américaine.
Qu'on ne nous dise pas que ce phénomène est naturel. Si le Franc ou le Mark avaient dévalué de 15%, on aurait hurlé à la crise financière majeure. Les explications qui sont fournies (par exemple la mauvaise situation que connaîtrait l'économie allemande) sont peu convaincantes et on constate bien peu de réaction chez les responsables des banques centrales à commencer par le hollandais volant de la banque européenne de Francfort. Cela n'angoisse absolument personne, et pas davantage les journalistes économique. Etonnant, non ?.
La raison, selon nous, est bien simple : il faut arriver à la parité dollar / euro pour pouvoir plus facilement préparer l'étape suivante, la monnaie unique mondiale, sous contrôle de la banque fédérale américaine, évidemment. M. Balladur, de retour des Etats-Unis, ne s'est pas privé naguère de prêcher pour une monnaie unique mondiale.

Hors l'Euro, point de salut ? Voire ! : c'est ce que semble démontrer les investissements dans le Royaume Uni qui arrivent en tête de l'Europe avec 171 milliards de dollars cumulés 1993-98, devant la France (128 milliards $), l'Allemagne (54 milliards $) et l'Italie (21 milliards $).

Les commissaires membres du club : On ne sait pas (ou peu) que nombre des commissaires remerciés à la suite du scandale Cresson, avaient participé aux réunions du groupe Bilderberg comme en témoignent les questions de la parlementaire irlandaise Patricia McKenna au sujet de la présence des commissaires Van den Broek et Bjerregaard en 1995, Monti en 1996, Leon Brittan et Emma Bonino en 1998.

Qu'y avait-il de commun entre madame Cresson, et les lobbyistes de la fameuse « European Round Table of Industrialists » (cf. notre page sur les autres clubs de la Pensée Unique) ? Le fait qu'ils ont mis au point l'école de demain où l'on formera les élèves au bien fondé des entreprises « globales ». Le président de Petrofina est d'ailleurs devenu celui de la prestigieuse université de Louvain. Car qu'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas de faire des têtes pensantes, mais des robots au service de cette élite du grand capital international. Il suffit d'entendre répété partout le dernier mot à la mode : « innovation, innovant », puis de visiter le site de l'ERT pour trouver quelques liens… non hypertextes.
L'émission de télévision « Qu'est-ce qu'elle dit Zazie » diffusée sur France 3 courant janvier 1999 a mis à jour le projet secret de ce comité, la mise au point d'une carte à puce européenne de compétences sur laquelle seraient enregistrées des données sur la scolarité de chaque individu et le résultat des tests qu'il aurait passés. Selon ce projet, il suffirait à l'embauche d'un candidat de lui faire insérer sa carte dans un lecteur pour tout découvrir de son passé éducatif et de son niveau d'aptitudes. Monsieur Aldous Huxley disait bien qu'on aurait un jour les dirigeants alpha, et les balayeurs epsilon…

Coûts européens : Au moment du scandale de la commission européennen, Mme Cresson et d'autres ont clairement affirmé l'impossibilité de ne travailler qu'avec 15.000 fonctionnaires européens, mettant en avant une population de plus de 300 millions d'habitants. Mais quid des fonctionnaires nationaux ? Ne peuvent-ils être responsables de la gestion de leurs pays respectifs ?
Ils n'y allaient pas avec le dos de la cuillère, nos chers commissaires ! Leur programme touristique avait quand même coûté 39,3 milliards € de 1989 à 95, le programme MED de coopération décentralisée avec les pays européens atteignait 113 millions €, « Leonardo da Vinci », un programme de formation professionnelle, 620 millions € de 92 à 99, le programme de sûreté nucléaire à 848,5 millions €, etc., soit des sommes qui culminaient à presque 41 milliards d'euros (268,5 milliards de francs). Et nous ne citons que pour mémoire les 79,5 millions € (521,5 million de francs) consacrés en 5 ans au « Bureau de sécurité » de la Commission (elle était protégée !) Sur pratiquement tous ces postes, les experts relevèrent des malversations ou de la mauvaise gestion.
L'histoire ne dit pas (encore) où en sont les coûts. Un lecteur pourrait-il nous envoyer quelqu'information sur la question ?

Le chocolat européen : N'écoutant que les pleurs de certains industriels, nos fonctionnaires européens ont décider de baptiser " chocolat " une mixture qui contiendra 5% de matières grasses végétales non issues du cacao.

Ceux qui prétendent que la carotte est un légume seront fusillés ! Chacun sait qu'on peut faire des confitures avec beaucoup de choses, fruits ou légumes. Mais pour la commission européenne qui se charge de régenter notre vie quotidienne, une confiture ne peut être faite qu'avec des fruits. Il existe en Espagne une confiture de carottes ? Qu'à cela ne tienne, désormais la carotte ne devra plus être définie comme un légume, mais comme un fruit. Dont acte.

Les contaminés à la dioxine : Après l'abattage des poulets, des porcs, et bientôt des vaches belges, de quoi se nourriront donc nos amis d'outre-Quiévrain ? Quand redeviendra-t-il possible de manger de la viande de bœuf non carnivore, du poulet dévoreur de grain et non de graisse d'autres animaux ou de farine à base de résidus d'égouts, du mouton qui broute, des aliments sains ? Quand l'Europe s'arrêtera-t-elle de vouloir imiter les américains un terrain où la recherche d'un profit maximisé et sous contrôle administratif conduit au maïs transgénique et au veau dopé aux antibiotiques ? Sait-on qu'il ne reste pratiquement plus de paysan capable d'ensemencer son champ avec son grain ? Il doit acheter sa semence à quelques grands groupes qui pourraient décider demain qui a le droit de manger et qui ne l'a pas.

Les bonnes raisons… Le prix des 10 préservatifs est de 1,52 euros en France,
il est de 2,99 euros en Belgique, et de 5,11 euros en Allemagne. Voilà pourquoi il faut supprimer les monnaies nationales, selon la radio France Info.